News,  Pépites

Histoire d’une chanson : ‘Hotel California’ des Eagles

Accueil » Pépites » Histoire d’une chanson : ‘Hotel California’ des Eagles

Hello Folks,

Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire de ce Hit planétaire des Eagles, sorti en 1977, entré dans la tête de toutes les générations depuis les 70’s, et encore repris dernièrement en chanson phare du spectacle des Franglaises, un autre groupe ô combien génial (courrez donc les voir avant la fin de leur histoire, d’ici la fin 2025).

Si vous ne le savez-pas, la composition du groupe des Eagles a régulièrement évolué depuis sa création, mais voici les membres historiques, tous nés sous les bonnes étoiles du Rock et de la Country :

  • lead guitarist : Don Felder
  • guitariste / clavériste, interpète et compositeur : Glenn Frey
  • bassiste/chanteur : Randy Meisner
  • batteur, interpète : Don Henley
  • guitariste : Joe Walsh (qui succède à Bernie Leadon, membre co-fondateur)

Automne 1976

Au moment où l’album ‘Hotel California‘ est prêt, les Eagles sont déjà des superstars aux US… et leur public s’attend encore à du bon vieux Country-Rock, en partie du fait de l’influence de leur précédent guitariste, un certain Bernie Leadon, adepte d’instruments aussi emblématiques que le banjo, la mandoline, le dobro et la pedal steel guitar.

Et pourtant, avec le départ de Bernie (dans l’impasse avec l’alcool, les tournées et la consommation de drogues), ce nouvel album, et ce titre-phare, vont bouleverser cette image convenue : plus sombre, plus ambitieux, avec des influences Rock, Folk et même Flamenco, le groupe prouve qu’il est capable de se métamorphoser et de produire des œuvres à la fois populaires et intemporelles.

Un tour de force qui leur permet d’accéder au cercle très fermé des groupes cultes, à la renommée mondiale.

La recette ? l’inspiration et le travail…

À Malibu (Los Angeles), Don Felder gratte distraitement sa guitare à 12 cordes et en vient à une série d’accords singuliers, qui s’harmonisent bien, malgré la différence des styles utilisés. 

Il enregistre cette séquence qu’il trouve planante sur un petit magnétophone à cassettes, la baptise “Mexican Reggae” – sans y croire vraiment – puis la met de côté. Pour l’anecdote, la cassette se perd dans le désordre de son studio… et quelques jours plus tard, il en refait une version, sur la base des ses souvenirs.

Cette dernière maquette, attendue et réclamée depuis des semaines par les autres membres du groupe, commence enfin à circuler entre eux. Rapidement séduit, le batteur-interprète Don Henley commence l’écriture de paroles inspirées par l’époque de libération sexuelle planétaire que les membres du groupe ont traversé dans l’insouciance, en Californie, et plus précisément dans la banlieue huppée d’Hollywood.

Frappé par l’atmosphère mystérieuse et envoûtante de cette musique, il imagine un texte allégorique sur l’excès, la décadence et l’illusion du rêve californien. L’idée est de raconter, à travers l’image d’un hôtel luxueux et inquiétant, l’histoire de l’ascension et de la désillusion vécues par de nombreux artistes, à Los Angeles, dans les années 1970.

You can check out any time you like, but you can never leave‘ devient la métaphore ultime d’un piège doré…

De retour en studio, entre Miami et Los Angeles, le groupe travaille la structure pendant des mois, cherchant le juste équilibre entre narration et progression musicale.

De leur côté, les guitaristes Don Felder et Joe Walsh s’attaquent au solo final. Un bijou qui deviendra l’un des plus marquant de l’histoire du Rock. Pour arriver à ce résultat, ils ne le jouent pas d’un seul trait : ils enregistrent des dizaines de fragments, puis les assemblent patiemment pour en faire un véritable dialogue de guitares qui va crescendo, avant de se retrouver à l’unisson, les deux guitares parfaitement synchronisées.

Bref, la version finale de cette chanson, longue de plus de six minutes, mélange les genres : Rock, Folk et influences hispaniques. Elle est portée par un arrangement soigné, et par un solo venu d’une autre planète. Très heureux et confiant, le groupe sait qu’il vient de créer une pépite hors norme, alors que le Single sort dans les bacs en février 1977.

Au-delà de son succès commercial, ‘Hotel California‘ est devenue une œuvre mythique, étudiée pour son écriture métaphorique et sa construction musicale exceptionnelle.

Bonne écoute…

Hotel California

On a dark desert highway, cool wind in my hair

Warm smell of colitas rising up through the air

Up ahead in the distance, I saw a shimmering light

My head grew heavy and my sight grew dim, I had to stop for the night

There she stood in the doorway, I heard the mission bell

And I was thinkin’ to myself, ‘This could be heaven or this could be hell’

Then she lit up a candle and she showed me the way

There were voices down the corridor, I thought I heard them say

‘Welcome to the Hotel California

Such a lovely place (such a lovely place)

Such a lovely face

Plenty of room at the Hotel California

Any time of year (any time of year)

You can find it here’

Her mind is Tiffany-twisted, she got the Mercedes-Benz, uh

She got a lot of pretty, pretty boys that she calls friends

How they dance in the courtyard, sweet summer sweat

Some dance to remember, some dance to forget

So I called up the Captain, ‘Please bring me my wine’

He said, ‘We haven’t had that spirit here since 1969’

And still, those voices are calling from far away

Wake you up in the middle of the night just to hear them say

‘Welcome to the Hotel California

Such a lovely place (such a lovely place)

Such a lovely face

They’re livin’ it up at the Hotel California

What a nice surprise (what a nice surprise)

Bring your alibis’

Mirrors on the ceiling, the pink champagne on ice

And she said, ‘We are all just prisoners here of our own device’

And in the master’s chambers, they gathered for the feast

They stab it with their steely knives, but they just can’t kill the beast

Last thing I remember, I was running for the door

I had to find the passage back to the place I was before

‘Relax, ‘ said the night man, ‘We are programmed to receive

You can check out any time you like, but you can never leave’

Retour au Blog.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *