Le Numérique et la consommation électrique… ça flambe !

Il faut bien l’admettre, les nouvelles technologies que nous utilisons tous au quotidien sont aussi un gouffre énergétique. Vous pouvez parcourir cet article du CNRS pour comprendre ce dont il s’agit… et ci-dessous, voici l’essentiel à retenir.

(photo : NASA)

Pourquoi les besoins en énergie explosent ?

Avec l’envol du nombre d’utilisateurs et d’appareils produits à l’échelle de la planète les besoins électriques liés au Numérique progressent et ils sont répartis de la façon suivante :

• 30% sont liés au fonctionnement des PC/Smartphones,
• 30% servent à l’alimentation des data-centers (hébergeurs de nos data),
• 40% sont nécessaires aux réseaux (autoroutes de l’information).

Des équipements surdimensionnés

Afin de gérer les pics journaliers de quelques heures par jour (et pour supprimer les risques de microcoupures jugés inacceptables), les équipements prévus sont largement surdimensionnés.

Des logiciels trop gourmands

Au-delà des équipements, les logiciels eux-aussi se lâchent… avec les progrès technologiques sur les mémoires, on assiste à une véritable inflation des lignes de code, ce qui signifie des calculs plus longs et plus gourmands en électricité.

Des métaux rares peu recyclés

Les smartphones contiennent une quarantaine de métaux et de terres rares (contre une vingtaine à peine il y a dix ans)… or, tous ces métaux rares sont encore mal collectés et peu recyclés.

Que faire pour limiter la casse ?

On ne peut pas dire que nous ne sommes pas prévenus… mais il est toujours temps d’agir et voici quelques pistes pour vous aider à moins consommer :

• Réduire la taille des e-mails/pièces jointes (photos réduites à 600 pixels maximum),
• Faire le ménage et supprimer les vieux e-mails/fichiers/photos/audios/videos de vos messageries, logiciels, clouds, sites, etc…
• Imprimer les documents les plus longs (lecture dure plus de 4 minutes),
• Eteindre les appareils inactifs (box, TV, Hi-Fi),
• Débrancher les chargeurs de vos appareils lorsque non utilisés.

Au boulot !

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